Numéro 47
Sommaire
Canal de la grande prairie
Le canal de la grande prairie a permis le fonctionnement des moulins et l’irrigation des prés et jardins dès le XVe s. Cependant, les problèmes liés à l’accroissement des zones construites, à l’entretien insuffisant du canal et aux difficultés financières laissent planer des doutes quant à sa pérennité.
Saint-May : restauration d’un patrimoine
L’église rénovée de Saint-May peut s’enorgueillir de posséder un tableau du peintre régional Louis Court (33). Ce tableau représente saint Sixte et saint Laurent aux pieds de la vierge et de l’Enfant. Il provient de la chapelle de l’abbaye de Bodon.
Famille Romieu-Desorgues
La famille s’installe à Nyons vers 1760. Les deux fils ainés entrent en Révolution = en 1714, Matthieu Louis est guillotiné et Antoine Alexandre incarcéré à la conciergerie. Bientôt libéré, il réintègre l’armée jusqu’en 1802. Il est ensuite l’envoyé extraordinaire de Napoléon 1er à la cour de Téhéran en 1805 mais meurt la même année sur le chemin du retour.
Nyons, station balnéaire et hivernale
« Comment se fait-il que les propriétés curatives des eaux de Condorcet-les-bains et les vertus du climat privilégié de Nyons n’ont pas acquis la réputation universelle qu’elles méritent ? » A la fin du XIXe siècle, un projet grandiose tente de transformer Nyons en station thermale huppée…
Condorcet, hameau « la Bonté »
A l’occasion d’une recherche de l’origine du nom de ce hameau, les auteures retracent le parcours de Gustave Auguste celse, né en 1845 de parents inconnus, parcours qui illustre celui des « enfants des hospices » abandonnés.
Quatre vallées et trois savants
Des attaches, soit familiales, soit professionnelles, relient 3 savants à notre région : Nicolas Caritat de Condorcet (1743-1794), Gaspard de Coriolis (1792-1843) et Augustin Fresnel (1788-1827).
Accroissement des prénoms multiples
A Nyons, l’évolution du nombre des prénoms semble répondre aux besoins d’une administration mieux organisée des personnes ou des biens et par la suite traduire les progrès de certaines catégories sociales.
Numéro 48
Sommaire
Famille Romieu-Dessorgues (2e partie)
En 1828, François Auguste (1800-1855) se marie et entame une carrière dans l’Administration qui sera aussi sérieuse que sa jeunesse a été dissipée. Après plusieurs postes de préfet, il est nommé directeur des Beaux-arts puis inspecteur général des Bibliothèques de l’Empire.
Une enfance à Nyons
Pour « rester français » en 1940, une famille mosellane quitte son village et vient s’établir à Nyons, que quelques membres ne quitteront plus.
La vie locale pendant la guerre vue par une « estrangiero »
Famille Ailhaud (1e partie)
Au début du XVIIIe siècle, Jean Ailhaud met au point un « remède universel » supposé guérir toutes les maladies. Ses descendants font fortune avec la commercialisation dans les pays lointains, ce qui leur permet d’acquérir terres et titres et de bien doter les enfants.
Roger Pasturel
A l’occasion de la réédition de la pastorale écrite par Roger Pasturel en 1984, Jean-Claude Rixte décortique le texte après avoir donné une étude sur les relations entre les représentations de la Nativité, les Noëls, les crèches et les pastorales théâtrales.
Les drayes d’antan (1re partie)
Dès avant la Révolution, les Nyonsais demandent la création de routes beaucoup plus praticables que les drayes existantes qu’ils partagent avec les troupeaux. En 1740, deux enquêteurs sont nommés pour vérifier et rétablir ces chemins que les propriétaires riverains ont tendance à absorber.
Ecole ménagère ambulante
« Donner aux jeunes filles d’agriculteurs une solide instruction professionnelle qui leur permettra de devenir de bonnes maitresses de maison et des agricultrices instruites » : dans la Drôme, une école ménagère ambulante fonctionna de 1921 à 1934.
Le scoutisme
« Scout un jour, scout toujours ! » Le mouvement créé par Baden powell en 1905 arrive dans le Nyonsais dans les années 1930. Souvenirs…